Bâtissez votre projet immobilier avec l’assurance-vie
La crise sanitaire n’a pas impacté l’appétit des Français pour l’immobilier. Depuis le début de l’année, l’intention des locataires d’acheter leur premier logement repart à la hausse selon un sondage Drimki/BVA(1). Ils sont désormais 40% à souhaiter acheter leur résidence principale. Même constat pour les propriétaires dont l’envie d’acheter une résidence secondaire s’aiguise (+4 points à 13%) tout comme celle de déménager pour bénéficier de plus d’espace (22%) ou d’un environnement plus sain que celui des grandes agglomérations (21%).
Or, pour financer un projet immobilier, les banques exigent un apport personnel correspondant au minimum au montant des frais de notaire, soit l’équivalent de 7 à 8 % du montant de l’opération pour un achat dans l’ancien, 2 à 3% pour un bien dans le neuf.
Constituez-vous un apport personnel à votre rythme
L’idéal pour décrocher les meilleures conditions de prêt ? Se constituer un apport au moins égal à 10 % de la somme totale empruntée, voire au-delà selon vos capacités. En effet, plus l’apport personnel est important, plus le taux du crédit qui sera accordé sera intéressant et les frais de dossiers négociables.
Pour parvenir à épargner de tels montants, un livret ou un Plan d’Epargne Logement sont des placements privilégiés. Mais il en est un autre auquel on ne pense pas spontanément : l’assurance-vie.
Voici comment procéder
- Ouvrir au plus vite un contrat d’assurance-vie pour prendre date.
Pourquoi ? Parce que l’un de ses principaux atouts réside dans sa fiscalité : celle-ci devient optimale après 8 ans de détention.
En cas de retrait, vous bénéficierez, pour le calcul de l’impôt sur le revenu à partir de la 8e année, d’un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule et de 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé (2).
- Mettre régulièrement de l’argent de côté sur son contrat.
Comment ? Il suffit de mettre en place des versements programmés de son compte bancaire vers son assurance-vie.
Le montant à épargner est libre (à partir de 45 euros par mois selon les contrats) ainsi que le rythme de versement : tous les mois, tous les trimestres ou tous les semestres.
Une épargne automatique sans déséquilibrer son budget et sans y penser.
Par exemple, 200 euros épargnés chaque mois pendant 10 ans permettent de mettre de côté 24 000 euros (3) sans compter la valorisation générée par les placements. Une somme qui correspondra à l’apport personnel nécessaire pour l’achat d’un bien estimé à 240 000 euros, frais de notaire compris.
- Réaliser un projet immobilier grâce à un apport personnel.
Lorsqu’on souhaite acheter, il est possible de retirer les fonds de son contrat et de l’utiliser comme apport personnel.
Dans ce cas, nous recommandons de laisser un montant minimum sur son contrat pour éviter sa clôture et conserver l’avantage fiscal grâce à sa durée de détention.
Le saviez-vous ?
Une autre possibilité existe : il est possible de demander une avance sur son contrat. Concrètement, il s’agit d’un prêt, accordé par l’assureur pour trois ans au maximum. Il peut être consenti à hauteur d’une partie des fonds investis sur son contrat d’ASV à un taux d’intérêt avantageux.
(1) Indicateur Drimky / BVA des projets immobiliers, avril 2020.
(2) Selon la fiscalité en vigueur au 01/01/2021. L’assureur n’est pas engagé sur le niveau de la fiscalité. Toute évolution de la fiscalité reste à la charge de l’adhérent.
(3) Hors frais de gestion.