Philippe Perret « Le bon équilibre entre fonds euros et UC pourrait être 50/50 »
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Propos recueillis par Sybille Vié pour l’Argus de l’assurance du 21 janvier 2022. Retrouvez l’intégralité de l’interview ici (lien abonnés).
Comment Société Générale Assurances termine-t-elle l’année 2021 ?
L’année a été excellente pour Société générale Assurances à bien des égards. Les chiffres publiés fin septembre le démontrent. En assurance vie-épargne, la collecte brute a augmenté de plus de 50 % par rapport à 2020 et la part des unités de compte (UC) avoisine les 40 %. Les encours également sont en hausse de 10 %, contre 6 % en moyenne sur le marché français, et les UC représentent aujourd’hui 35 % de nos encours, soit 8 points de plus que la moyenne nationale. Nous avons gagné des parts de marché sur ce segment, tout comme en protection, où la croissance se confirme autour de 5 % par rapport à 2020 ; elle est un peu plus forte en assurance dommages (+ 7 %) qu’en prévoyance (+ 3 %). Enfin, les résultats financiers à fin septembre sont très bons : le résultat net progresse de 17 % et le ratio de solvabilité excède 200 %. Il y a fort à parier que l’année se terminera avec des niveaux de progression relativement proches.
Avec un taux d’UC de 35 % dans les encours en assurance vie en France, avez-vous atteint votre objectif ?
Nous l’avons même dépassé pour 2021 ! À moyen terme, vers 2025, il n’est pas impossible que le bon équilibre entre fonds en euros et UC soit de 50/50. Ce n’est pas un objectif en soi, mais avec des taux d’intérêt toujours relativement bas – même s’ils remontent légèrement –, les épargnants ont encore intérêt à basculer une partie de leur épargne sur les UC. Selon leur situation spécifique, certains pourront même excéder 50%.